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Le patrimoine de la commune d'Ambon dans le Morbihan, crédit : Remy Touche
Le patrimoine de la commune d'Ambon dans le Morbihan

Un patrimoine riche et varié

Visible ou caché, classé ou plus modeste, civil ou religieux : la commune a la chance de disposer d'un patrimoine d'une belle variété. Vous pouvez le découvrir à pied ou à vélo grâce aux nombreux chemins de randonnée qui parsèment le territoire.

Carte
En détail

Quelques mots d'histoire

Ambon qui signifie « gué » en breton peut être divisé en deux parties : côté mer avec les plages de Tréhervé, Cromenach et Béthaon et côté terre, cette commune est bordée par Muzillac Noyal-Muzillac, Lauzach et Surzur. C’est une butte entre deux eaux au fond de la Rivière de Pénerf. Jusqu’en 1824, Damgan, Pénerf, Kervoyal et Ambon constituent une entité commune. On peut cependant noter des événements spécifiques à Ambon : en 888, Alan-Meur écrase les normands à Questembert et les rejette à la mer à Bétahon. Au XVIIè siècle, Cette paroisse devient le siège de la sénéchaussée de Vannes. Au cours du XIXè siècle, Ambon est avant tout une commune rurale très étendue qui vit essentiellement de l’agriculture et exploite des marais salants.

En 1824, un redécoupage administratif est opéré, la commune de Damgan prend son indépendance avec le port de Pénerf. En 1832, les Frairies de Pénescluz et du Moustero sont annexées à Muzillac. Au XXè siècle, le développement touristique s’amorce, notamment parce qu’en 1903, le train reliant Vannes à la Roche Bernard s’arrête à Ambon. Pendant la guerre de 1914-18, comme dans toute les communes rurales, les femmes travaillent aux champs pour remplacer les hommes partis au front. Les années qui suivent la première guerre mondiale sont caractérisées par l’exode rural et une chute progressive de la démographie qui ne s’accroîtra qu’en 1990. Les années 1930 sont marquées par l’arrêt de l’exploitation des marais salants. (source : Damgan Histoire)

Ambon : quel drôle de nom !

Etudier la toponymie d’un nom de lieu revient souvent à faire des hypothèses. Pour ce qui concerne AMBON, c’est le cas. Ce qui est certain c’est que la paroisse est très ancienne et  était, à l’origine, très étendue comme beaucoup de ces premières paroisses bretonnes. Elle englobait à l’époque Damgan et Pénerf . On parle de Ambon comme d’une paroisse primitive établie au tout début des « invasions » de nos cousins du Pays de Galles, de Cornouaille ou d’Irlande chassés par les Angles et les Saxons entre le cinquième et le huitième siècle.  Elle est déjà attestée dans le Cartulaire de L’abbaye de Redon ; Ce document très ancien, rédigé principalement en latin, répertorie  les possessions et les redevances perçues par les moines sur certains territoires. Il  est fait mention  de cette paroisse avant l’an 800.

Que signifie alors le nom d'Ambon ?

 

La première partie du mot parait assez claire. « Am » est un terme que l’on retrouve en vieil Irlandais et également en Gaulois : « Ab » ou « Am ».  On retrouve ce terme dans plusieurs noms de lieux en France (Ambert, le bec d’Ambez).  Il se rapporte à la topologie et désigne un cours d’eau. En langue bretonne, ce terme a évolué en « Aven » que l’on retrouve dans Pont-Aven ; La deuxième syllabe du nom est « bon ». Le vieux terme gaulois, « bona » que l’on retrouve dans la seconde partie de plusieurs noms de lieux en France, en Autriche ou en Bavière, désignait un village, une implantation humaine. On retrouve ce terme en vieil Irlandais : « bun », et  également en Gallois : « bon », avec pour signification « base », « souche ». Ambon signifierait donc le village « entre » les cours d’eau.

Une autre source propose une interprétation un peu différente. « Amb » signifierait selon Job Jaffré, « entre ». La seconde partie du mot, « on » serait par contre liée à la géographie de l’eau. Dans le Finistère la rivière qui traverse Chateaulin  se nomme L’Aulne en français et « Aon » en breton. Ambon pourrait donc signifier « entre les rivières». La paroisse d’origine était limitée d’un côté par la Drayac et de l’autre par la rivière Saint Eloi. On ne parle plus quotidiennement le breton à Ambon ; La dernière locutrice native de Ambon et parlant le breton est décédée il y a une trentaine d’années. En breton, les gens parlant de cette paroisse disaient  « an Ambon ». Les noms de villages d’Ambon témoignent de cette lointaine époque. Beaucoup ont un lien avec l’eau, au sens large du terme.  On peut citer le village de Poulbignon qui désigne un étang et une source. Le Lenn indique un étang d’eau salée. Tandis que Le Loc indique un étang d’eau douce. L’indication de marais est également récurrente. Ces mots nous viennent justement d’une époque très reculée que l’on ne trouve plus dans le breton parlé actuellement. Yoff, lyonne (que l’on devrait écrire Yeun) Bilion (que l’on devrait écrire Bil Yon) indiquent des marais. Bil-Yon signifie donc : la colline sur le marais. On trouve des noms de lieux identiques en Finistère (Le Yeun Elez) et en Vendée (La Roche sur Yon) .

Pour l’association Ambon-Patrimoine : J B Le Galloudec.

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